Cette semaine, Netflix nous offre une adaptation tant attendue du roman de la talentueuse Mélissa DA COSTA, "Tout le bleu du ciel". En tant qu’amoureuse de films et pour LA RADIO DU CINEMA, je m’approche de cette œuvre avec un enthousiasme modéré, partagé entre l’admiration pour son message poignant et une certaine réserve sur sa traduction cinématographique.
Dès le début, on ressent une promesse d'émotion, et je ne vais pas mentir, une petite larme a bien voulu perler de mes yeux. Pourtant, il est difficile de ne pas se comparer à l'expérience intime et bouleversante que procure le......
"Nous les Leroy" : Une comedie familiale simple et touchante
José Garcia et Charlotte Gainsbourg incarnent un couple dont les désirs, les rêves et les déceptions s'entrelacent dans un quotidien qui résonne... Ce film, qui se veut à la fois intime et universel, nous plonge dans le constat d'une vie de couple qui, comme tant d'autres, doit naviguer entre l'amour et le désenchantement.
L'histoire se déroule dans un cadre qui semble banal à première vue, mais qui se teinte rapidement de complexité : une maison familiale, des enfants en pleine adolescence, et des non-dits qui pèsent lourd dans l'air.......
Cette année, le Champs-Élysées film festival élargit son horizon et intègre le Canada au pan américain de sa sélection, jusque là comprise comme "états-unien". Philippe Lesage y montre donc en avant-première son nouveau film Comme le feu, mené par Arieh Worthalter, venu présenter le film.Albert, un scénariste dont les grands jours sont derrière lui, emmène ses deux enfants et Jeff, un ami de son fils, passer une semaine de vacances chez Blake, son vieil ami réalisateur. Dans le cadre à la fois chaleureux et isolé de ce chalet au milieu des bois, les passions se......
Pour la cinquième fois, George Miller retourne dans la terre de désolation, sortant même de sa retraite post "Trois mille ans à t'attendre".
Il réunit cette fois Chris Hemsworth et Anya Taylor-Joy pour une montée des marches des plus glamours.
Une fois dans la salle cependant, oubliez les paillettes, et préparez-vous à manger de la poussière, du sable, et à humer du cuir et de la sueur (si l'on était en 4DX).
Furiosa, gamine élevée sur une terre d'abondance que ses habitants tiennent à défendre à tout prix, se fait kidnapper par les décharnés de la terre de......
Au cœur d'une compétition officielle très masculine, et assez grisonnante, Agathe Reidinger se démarque avec un premier film à l'ADN féminin.
Elle met en scène Liane, aspirante influenceuse de 19 ans dont les espoirs s'enflamment lorsqu'elle passe une audition pour l'émission de télé réalité Miracle Island.
Malgré un pitch qui laissait redouter un étalage de vanité et de mauvais goût, on est surpris de se faire saisir par ce film doux et intelligent.
La réalisatrice pose un regard bienveillant sur son personnage et nous permet de la comprendre sans la juger, grâce......
Le noir et blanc impeccable de "La Jeune femme à l’aiguille" est tout simplement magnifique de dureté, ajoutant une profondeur supplémentaire aux expressions corporelles des acteurs.
Ce choix artistique renforce l'aspect sombre et sinistre du récit, plongeant le spectateur au cœur même de ces drames intimes et poignants.
Bien que ce film ne soit pas destiné à tous les publics en raison des scènes crues et du cadre sordide, il n’en demeure pas moins puissant de réalisme.
En effet, il nous confronte de manière crue et frontale à la détresse humaine et nous laisse entrevoir les tourments et......
Un concentré de malheur, de sale, de morbide, de chocs. Inspiré de faits réels, nous suivons Karoline, qui tente de survivre dans une Copenhague marquée par la seconde guerre mondiale.
Le monde est dur, on a l'eau courante chez soi de 10h à 12h, on prend tous nos bains ensemble, on n'a pas d'argent mais la drogue ne manque pas.
Une grossesse non désirée va finir d'introduire cette femme dans une spirale barbare, perverse et morbide.
Âmes sensibles s’abstenir (++), le film traite d’avortement, de traumas, de situation précaire.
Un malaise d’une spectatrice en séance même.
La photo......
Enterrements, détonations, guerre. Voici le quotidien Ukrainien peint dans le dernier documentaire signé Sergei Loznitsa, où l'espoir persiste par la présence d'un mariage, mais n'est pas l'aspect que l'on retient. Plan fixes, contemplation.
Pas de musique, hormis de magnifiques chants cérémoniaux, qui viennent apporter un peu de beauté dans l'horreur de la perte de l’être cher.
Un témoignage subjectif, pour une conclusion objective : la guerre est une tragédie.
Pas de sortie prévue actuellement.
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Leonard Fife (Richard Gere) est un cinéaste reconnu qui a rejoint le Canada pour échapper à la guerre du Vietnam.
Sur son lit de mort, il s’apprête à libérer ses derniers secrets lors d'une ultime interview.
Outre la retro-satisfaction de revoir Richard Gere, tenter par ailleurs un registre plus dramatique, le film perd vite le sucre du premier acte, et clairement on s’ennuie.
Il m’a fallu lire le synopsis après coup pour comprendre certaines choses, tellement le métrage n’est pas clair, pas fluide.
La présence d’Uma Thurman est anecdotique, et elle vaut tellement mieux que ça......
On l'attendait comme la consécration d'une grande carrière, l'aboutissement d'un projet fou de toute une vie.
La tension était palpable en salle Debussy dans le Palais des festivals, pour la toute première projection mondiale de Megalopolis devant les journalistes réunis ici.
Mais ce sont des huées qui accueillent le générique de fin, après deux heures et demie d'un film survolté qui part dans tous les sens.
Les intrigues se multiplient et disparaissent aussi vite qu'elles sont arrivées, venant nourrir de manière artificielle le fil rouge de la construction de la ville utopique par le génie......