La chronique de Laura - Invisible Man de Leigh Whannell

La chronique de Laura - Invisible Man de Leigh Whannell

Le désormais fameux studio Blumhouse offre une relecture horrifique du mythe de l’homme invisible. Porté presque intégralement par l’intense Elisabeth Moss (forcément, puisque Oliver Jackson-Cohen est invisible), cette version est un véritable cru 2020, entre girl power et avancées technologiques. Comme dans nombreuses des récentes productions de Blumhouse, l’horreur est ici beaucoup plus psychologique que visuelle, et joue sur des procédés intelligemment revisités er modernisés. Le réalisateur Leigh Whannell réussit le petit miracle de rendre charismatique un personnage que l’on ne voit pas, grâce à des jeux de cadre et de mise au point remarquables. L’histoire reste crédible et percutante au fur et a mesure de l’intensification du film et jusque dans sa jouissive conclusion, parvenant à surprendre même les plus habitués du genre. Adepte d’horreur ou non, vous pouvez y aller les yeux fermés (ou ouverts, de toute façon l’homme est invisible).

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